L'HISTOIRE

Place, impasse et rue de la Halle : elles étaient le lieu commerçant de la localité, on y trouvait le marché et le quartier des boutiques au Moyen age. Aujourd'hui, les commerces ont disparu mais subsistent sur une façade des traces d'enseigne Eglise paroissiale : elle est dédiée à Saint Genest et a été construite lors de la monarchie de Juillet. Nous pouvons voir à l'intérieur une orgue, œuvre de P. RIVINACH datant de 1880, dont les dernières modifications, effectuées par HAERPFER-ERMAN datent de 1965, inaugurée par Gabriel Pierné, un Christ de pitié (datant du XVIème siècle) et les fonts baptismaux de 1698. L'apparition de la vierge à travers les branches d'un arbre mutilé par un obus en septembre 1918 fit couler beaucoup d'encre dans la presse et l'on parla alors du "miracle de Novéant"

Château BOMPARD: il a été édifié par Antoine Goz (administrateur de la Terre de Gorze) vers 1560. Après 1918, l'ambassadeur Maurice Bompard, alors propriétaire, le légua à l'évêché de Metz comme maison de retraite pour les prêtres âgés. Il abrite actuellement la Maison des infirmes civils.

Pont de la Gorzia : il a semble-t-il été construit au moyen âge. Il surplombe la Gorzia, ruisseau trouvant sa source, "les bouillons", sur le territoire de Gorze et dont les eaux sont captées pour alimenter la commune de Novéant ainsi que la ville de Metz. Les eaux déjà présentes à l'époque médiévale, étaient assez volumineuses pour alimenter les roues de deux moulins, puis afin de régulariser le débit des eaux celles-ci furent canalisées et plusieurs retenues d'eau ont été construites.

Cour Saint Martin : pendant longtemps on a cru que c'était le lieu de l'ancienne Eglise Saint Martin bâtie au moyen âge par l'abbaye de Gorze mais des sépultures datant du haut moyen Age, découvertes lors de travaux font penser qu'il s'agit en fait du cimetière de l'église saint martin. Toutefois, les maisons bordant la cour semblent être les plus anciennes de Novéant

Lavoir : il a longtemps été le lieu de culte de la communauté protestante. A gauche, le bâtiment des gardes communaux était le lieu où étaient enfermés les voleurs. Aujourd'hui, c'est le lieu de rassemblement de l'association des secouristes. Au rez de chaussée, le linteau d'une fenêtre est orné d'une tête de "BACCUS", ce lieu ayant pendant longtemps été la salle de jaugeage des vignerons de la commune.

Monument des passeurs : Novéant étant une porte de Reich de 1940 à 1944, lors de l'occupation allemande, il rappelle le dévouement des passeurs bénévoles qui ont permis à de nombreux évadés et insoumis de franchir la frontière. La plupart est restée anonyme.

Les Moulins : jusqu'au XVIIe siècle, les moulins sont utilisés sur ordre du seigneur Abbé afin de constituer une source permanente de profit au pouvoir seigneurial. On peut encore voir une partie canalisée du ruisseau, partie qui alimentait la roue à aube du moulin. Actuellement, l'emplacement est occupé par la place des fêtes et le centre socioculturel.

Frontière et bureau de douane : le 5 de la rue Foch constituait le bureau de douane, Novéant étant une ville frontière durant l'annexion. Nombre de passants, marchands et soldats ont transité par ce lieu.

Place des fêtes : c'est le lieu de rassemblement du village depuis le réaménagement de la rue Foch. Y ont lieu les fêtes foraines, les divers marchés. Jusqu'en 1930 on y célébrait la fête de la saint Vincent, patron des vignerons.

Ancienne coopérative : c'est un lieu aux multiples usages. En effet, à partir de 1927, c'est le haut lieu de la polyculture fruitière (jusqu'à 40 hectares), surtout de fraises. Les trois quarts de la production partaient vers l'Allemagne, via la voie ferrée et ce jusqu'à deux fois par jour. Puis, un pressoir à pomme a été installé, permettant aux habitants de presser leurs pommes. Actuellement, deux bâtiments à usage d'habitation sont construits sur cet emplacement.

Place de la république : au début du XIXe siècle la mairie a été construite à l'emplacement de l'ancienne église Saint Martin. Elle fut reconstruite en 1858 et sa dernière rénovation date de 1960

L'arbre de la liberté : ce tilleul a été planté en 1792 par Monsieur Degouttin. A son pied, la pierre à "hucher" servait à la criée du garde champêtre lors de la proclamation des édits ou bien lors de ventes à la population

La censerie : au XVIe siècle, elle servait de lieu d'entrepôt aux dîmes perçues par les abbés de Gorze et occupait une trentaine d'ares. En 1980, un immeuble moderne y a été érigé

Rue de l'hôpital : on peut y rencontrer des maisons lorraines typiques (espace domestique comprenant l'habitation et l'exploitation agricole : nous pouvons trouver sous un même toit les hommes, les animaux et les récoltes)

Rue du berceau : cette rue menait à Gorze avant la construction de la rue des alliés. Le nom de cette rue rappelle une des propriétés de l'hospice Saint Nicolas de Metz, qui possédait plusieurs terres à Novéant.

Château du berceau : on le nomme aussi château Pidancet (nom de son ancien propriétaire). Dans l'enceinte des grilles, se trouve un jardin à la française, typique des habitations construites pour les notables en villégiature en Lorraine.

Chemin des coteaux : lieu de la viticulture à Novéant jusqu'en 1927 (vins rouges et clairet, autrefois renommés). Peu de traces restent de cette culture, remplacée par la culture de fraises. Par endroit, on peut cependant apercevoir, profondément ancrées dans le sol, des dalles de calcaire, taillées à la main, et destinées à assurer le drainage des cultures.

Rue du château : rappelle l'ancienne fortification, puisqu'au moyen Age, elle faisait partie de "l'aitre fortifiée". Près du presbytère, typique des "maisons de curé" où de nombreuses fleurs traditionnelles étaient cultivées, se trouve un "arbre de la liberté" planté en 1989 par les enfants de la commune

Maison des associations : autrefois s'y trouvait l'école primaire des garçons, puis elle a servi de refuge à la population lors des bombardements de la seconde guerre mondiale

Temple protestant : il a été construit en 1887 pour une petite garnison d'allemands présente à Novéant, et détruit après 1914. Actuellement il n'en reste que le portail en fer

Rue Foch et quartier de la gare : anciennement nommée "Route de Pont à Mousson", elle accueille depuis fort longtemps les commerces et artisans de Novéant. C'était une rue très animée.

Rue de la Fontaine : il abrite un lavoir aujourd'hui sans eau, mais qui autrefois était le lieu de rencontre des lavandières.

La gare : le chemin de fer apparaît le 10 juillet 1850 à Novéant. Après l'annexion, Novéant en tant que "ville frontière" prend des proportions énormes. La gare est donc détruite et reconstruite. C'est le bâtiment actuel

Le pont : en 1837, on assiste à l'ouverture d'un pont suspendu " le pont de fer" qui permet la traversée de la Moselle moyennant péage. Le pont actuel, le quatrième à être construit, voit le jour en 1959.

Le canal : le canal entre Pont à Mousson et Ars sur Moselle est construit en 1868, afin d'augmenter l'industrialisation de la vallée de la Moselle. La guerre de 1870 retardant les travaux, il n'est inauguré qu'en 1929. Il est fermé à la navigation depuis 1960 et est propriété de la commune depuis 1987. C'est actuellement un lieu de ballade et de détente.

Les forges de Novéant : de 1858 à 1872, deux forges avec hauts fourneaux se trouvaient à Novéant mais les difficultés à s'approvisionner en minerai ont condamné cette activité. Actuellement, se trouve à cet endroit l'actuel centre sportif, près du lotissement de "la forge"

 
 
 
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